Category Archives: fernand_deligny

Camérer-Descriptif-Presse

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39 €



 

Livre de 392 pages
avec 305 images (couleur et noir)
Format : 28 x 21,5 cm
Couverture souple avec rabats
ISBN : 978-2-37367-017-2
Date de parution : 4 juin 2021

Livre publié avec le soutien
du Centre national du livre (CNL),
de ArTeC et de la CFCUL.

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Camérer. A propos d’images

Fernand DelignyEdition établie par Sandra Alvarez de Toledo, Anaïs Masson, Marlon Miguel, Marina Vidal-Naquet.

Avec des textes de Hervé Joubert-Laurencin, Marlon Miguel, Jean-Louis Comolli, Anaïs Masson, Alexandra de Séguin, Sandra Alvarez de Toledo et Cyril Béghin

 

2-3-4 décembre 2021 : présentations à Bruxelles en partenariat avec l’Académie royale des beaux-arts, la librairie Tropismes et les éditions La Part de l’Œil. Jeudi 2 décembre à la librairie Tropismes : soirée de présentation-lecture autour de Fernand Deligny, Camérer. A propos d’images. Vendredi 3 décembre (ouvert aux étudiant·e·s de l’ArBA uniquement) : Deligny, un parcours, des films. Samedi 4 décembre – à partir de 9h30 (ouvert au public) : Deligny et l’image. En présence de Sandra Alvarez de Toledo, Dirk Dehouck, Sami El Hage, Anaïs Masson, Marlon Miguel, Martín Molina et Marina Vidal-Naquet…

Pierre Eugène, “Fernand Deligny. Cinéma permanent”, Cahiers du cinéma, 6 pages, novembre 2021

28-29 octobre, ICI Berlin : un atelier intitulé “Assembling Milieus. Working the camera after Fernand Deligny”, organisé par Marlon Miguel à l’Institut for Cultural Inquiry (ICI), Berlin. Présentation, programme et inscription :
https://www.ici-berlin.org/events/assembling-milieus/

Mercredi 13 octobre 2021, 20h : présentation du livre à la librairie L’Atelier, Paris 20e, en même temps que le livre de Catherine Perret, Le Tacite, l’humain. Anthropologie politique de Fernand Deligny, paru au Seuil en 2021.

Marianne Dautrey, “Faire corps commun avec Deligny”, Le Monde des livres, vendredi 2 juillet 2021
Lire

Vendredi 18 juin 2021, 18h : présentation du livre à l’atelier de L’Arachnéen, 10 rue Saint-Luc, Paris 18e

Mercredi 9 juin 2021, 18h : présentation du livre dans le cadre du séminaire doctoral de cinéma de Paris-Nanterre organisé par Hervé Joubert-Laurencin à l’INHA (2, rue Vivienne, 75002, Paris), RdC, salle Fabri de Pereisc.

 

 

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Livre de 392 pages
avec 305 images (couleur et noir)
Format : 28 x 21,5 cm
Couverture souple avec rabats
ISBN : 978-2-37367-017-2
Date de parution : 4 juin 2021

Livre publié avec le soutien
du Centre national du livre (CNL),
de ArTeC et de la CFCUL.

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Camérer. A propos d’images

Fernand Deligny

Edition établie par Sandra Alvarez de Toledo, Anaïs Masson, Marlon Miguel, Marina Vidal-Naquet.

Avec des textes de Hervé Joubert-Laurencin, Marlon Miguel, Jean-Louis Comolli, Anaïs Masson, Alexandra de Séguin, Sandra Alvarez de Toledo et Cyril Béghin

 
« Mais où sont les images ? »

« Camérer, ça serait les prendre, ces images, parce qu’on ne sait jamais, parce qu’on verra bien. »

« Camérer, c’est peut-être mettre dans la caméra, dans la boîte, des éclats d’humain et c’est tout ce qu’on peut en retrouver, de l’humain commun, des éclats. »

« Où se voit que camérer, c’est s’en prendre au temps, qu’il s’agisse du “pousser” de la tige de blé, ou de “l’accueillir” de ce milieu qui tente d’admettre cet autre dont le désarroi est tel que la mémoire ethnique lui fait défaut. »

« Mais allez donc filmer un infinitif. »

« Il se pourrait que camérer cherche à effacer cette frontière inéluctable entre ce que l’homme perçoit de ce qui lui semble être la réalité et le réel souvent situé comme étant le néant. On peut s’étonner de l’extravagante envergure d’un tel projet. »

« Camérer, il y va d’autre chose qui peut s’écrire camerrer, comme si un certain point de voir errait dans une tentative. Cette tentative serait-elle de faire un film ? Pas du tout. Une tentative a lieu(x), avec une caméra pour ainsi dire incorporée dans son coutumier. Il n’y a donc pas de mise en scène ? Non. Nous ne sommes pas au théâtre. »

« De l’image se forme sans cesse. Elle serait myriade s’il était possible de compter les images comme on peut compter les mots. »

« Personne ne fait les images. »

 
Voir quelques doubles pages
La mise en page a été réalisée par David Poullard.

Lire l’avant-propos


 

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Livre de 392 pages
avec 305 images (couleur et noir)
Format : 28 x 21,5 cm
Couverture souple avec rabats
ISBN : 978-2-37367-017-2
Date de parution : 4 juin 2021

Livre publié avec le soutien
du Centre national du livre (CNL),
de ArTeC et de la CFCUL.

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Camérer. A propos d’images

Fernand Deligny

Edition établie par Sandra Alvarez de Toledo, Anaïs Masson, Marlon Miguel, Marina Vidal-Naquet.

Avec des textes de Hervé Joubert-Laurencin, Marlon Miguel, Jean-Louis Comolli, Anaïs Masson, Alexandra de Séguin, Sandra Alvarez de Toledo et Cyril Béghin

 

I. Écrits de Deligny 1978-1996

Camérer (1978-1981)

Introduction par Marlon Miguel et Marina Vidal-Naquet

« Camérer # 1 »
« Camérer # 2 »
« Camérer # 3 »
« Camérer # 4 »
« Camérer # 5 »

« Atelier INA. Esquisses de quelques projets possibles »
« La peau du rôle »
« La peau du rôle / le point aveugle »
« “Le point aveugle”, c’est le point aveugle de l’Histoire »

« Notes pour “Mécréer” »
« Mécréer »
Échange de lettres avec Robert Kramer

Film fossile (1982)

Introduction par Marlon Miguel et Marina Vidal-Naquet

« L’algue et le champignon »
« La voix du fleuve »
« Les fossiles ont la vie dure. À propos d’images »
« Les fossiles ont la vie dure »
« Malabur et Pipache »
« Acheminement vers l’image »

IMAGEs (1988-1996)

Introduction par Marlon Miguel et Marina Vidal-Naquet

« i comme image. De CARTE en IMAGE »
« Notes sur l’image »
« Le propre de l’IMAGEs »
« Filmer le vent… »
« Un prof »

II. Essais

« Cinéma et forme de vie. André Bazin et Fernand Deligny »
Hervé Joubert-Laurencin

« Mettre la vie en œuvre : autour de “La caméra outil pédagogique” »
Marlon Miguel

« L’évadé. À propos du Moindre Geste »
Jean-Louis Comolli

« Note sur l’éthologie et l’image chez Deligny »
Anaïs Masson

« Légendes de l’image »
Alexandra de Séguin

« L’image contre le cinéma »
Sandra Alvarez de Toledo

« La butée et l’intervalle. Jeter le mot image au-delà des bornes du langage »
Cyril Béghin

 

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Livre de 392 pages
avec 305 images (couleur et noir)
Format : 28 x 21,5 cm
Couverture souple avec rabats
ISBN : 978-2-37367-017-2
Date de parution : 4 juin 2021

Livre publié avec le soutien
du Centre national du livre (CNL),
de ArTeC et de la CFCUL.

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Présentation
Camérer. A propos d’images

Fernand Deligny

Edition établie par Sandra Alvarez de Toledo, Anaïs Masson, Marlon Miguel, Marina Vidal-Naquet.

Avec des textes de Hervé Joubert-Laurencin, Marlon Miguel, Jean-Louis Comolli, Anaïs Masson, Alexandra de Séguin, Sandra Alvarez de Toledo et Cyril Béghin

 

La publication des Œuvres et de la Correspondance des Cévennes montrait déjà avec une évidence troublante la place du cinéma dans la pensée de Fernand Deligny et dans la vie du réseau d’enfants autistes fondé à la fin des années 1960 dans les Cévennes. La découverte, dans les archives, d’un corpus de textes spécifiquement consacrés au cinéma et à l’image à partir de 1978 nous a convaincus de la nécessité d’en faire un livre.

Les textes de Deligny s’organisent en trois parties chronologiques dont les titres, « Camérer », « Film fossile », « IMAGEs », dénotent le déplacement du centre de gravité de sa réflexion, de l’outil (caméra) – et donc du faire – à l’image qui ne se voit ni se prend, image autiste, image d’espèce, image versus langage…

Le mot « camérer » apparaît sous sa plume en 1977, comme une alternative à « filmer ». Sous sa forme infinitive, il privilégie la primauté du processus sur la visée de l’objet-film (camérer / camerrer). Il désigne bien une pratique, mise en œuvre dans les aires de séjour : des films se tournent (Ce gamin, là, Projet N, À propos d’un film à faire), des vues sont prises en super 8 (à destination des parents des autistes), puis en vidéo ; les projets sont nombreux, notamment avec l’INA. Mais « camérer » est également un concept, un outil de déstabilisation, une boîte à questions sans réponses. À la même époque Deligny forge « mécréer » (l’anagramme à une lettre près de camérer) : ne pas y croire, décevoir, ne pas filmer… En cela il est le contemporain de Marguerite Duras, de Jean-Luc Godard, ou de Chantal Akerman, et l’héritier d’André Bazin (dont il fut l’ami).

La deuxième partie de l’ouvrage achemine Deligny vers l’image, qu’il joue pour commencer contre le langage et la domestication symbolique, puis en symbiose avec lui. Il est l’« écrivant » qui s’adresse au « camérant », Renaud Victor (son interlocuteur principal en cinéma). Il se donne le rôle du canevassier, il cherche des alternatives au « scénario ». Puisque les images ne se prennent pas, dit-il, elles sont « sauvages » : ici se logent sa critique de l’humanisme occidental et son jeu avec l’éthologie : il se pourrait que l’image soit du règne animal, et qu’elle loge dans la « mémoire d’espèce » …

La troisième partie, « IMAGEs », ouvre la boîte de Pandore. Cherchant l’image, il en trouve une myriade, « tout est image ». Le cinéma s’éloigne, Deligny revient sur la symbiose impossible entre l’image et le langage prédateur. Autrement dit, les images se cachent, elles sont retenues dans le tain du miroir. Il recourt à Wittgenstein, dont il fait comme de tout une lecture intéressée : « je prends le mot image et je le jette au-delà les bornes du langage. » Dans quelques notes magistrales de la fin de sa vie, il fait remonter les images, dont quelques-unes, logées dans les marais de sa mémoire, « s’entretuent et se dévorent ».

L’iconographie du livre fait coexister toutes les formes d’images : pas de cinéma sans cartes, pas de cartes sans tracer ni manuscrits ; un lien pensé mais sans secret, les fait circuler et coïncider. En tout, plus de 300 images…

Le recueil des textes de Deligny est complété d’un ensemble d’essais inédits (sauf celui de Jean-Louis Comolli) par les meilleurs connaisseurs de son œuvre : il y est question des possibles points de contact entre la pensée de Bazin et Deligny (Hervé Joubert-Laurencin), de la place du cinéma militant dans les tentatives de Deligny avant les années 1970 (Marlon Miguel), de la façon dont le Moindre Geste touche au paradoxe de « camérer » : faire du cinéma contre le cinéma, échapper au programme et au cadre (Jean-Louis Comolli), de l’analogie entre image et « repère », pensée du point de vue de l’éthologie (Anaïs Masson) et du point de vue de l’espace envisagé dans la clinique psychiatrique psychiatrique (Alexandra de Seguin), d’une image introuvable – dans la tête de Janmari ? – , que Deligny jetterait en pâture à Renaud Victor contre l’arsenal du cinéma (Sandra Alvarez de Toledo), de la contemporanéité de sa réflexion avec celle des cinéastes pour qui image et langage se situent dans l’intervalle « d’une chose commune que ni l’un ni l’autre n’accomplit » (Cyril Béghin).

 

DEL-Correspondance-Descriptif-Presse

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KO_couv_500
45 €

Livres-apparentes


1320 pages
175 documents
Format : 23,5 x 16,5 cm
Couverture reliée souple avec rabats
ISBN : 9782373670134
Parution : 12 septembre 2018

Livre publié avec le soutien du Centre national du livre

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Correspondance des Cévennes, 1968-1996

Fernand Deligny

édition établie, présentée et annotée
par Sandra Alvarez de Toledo

 

Michel Plon, “L’homme des Cévennes”, En attendant Nadeau, 06/11/2018.
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Éric Dussert, “Babillardes pour les potes”, Le Matricule des anges, nov.-déc. 2018.
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